Présence d’amiante dans les établissements et instituts publique

ÉVALUATION DE LA PRÉSENCE D’AMIANTE DANS LES ÉTABLISSEMENTS ET INSTITUTS PUBLIQUES DU QUÉBEC

1997 Premier rapport sur la présence d’amiante

En mars 1997, un citoyen s’est plaint de la présence d’amiante dans le revêtement des plafonds à l’École polyvalente de l’Étang-du-Nord aux Îles-de-la-Madeleine, lors de l’assemblée publique annuelle du CLSC des îles. La Commission scolaire des îles, avait procédé à une analyse sommaire du matériau recouvrant les plafonds suite à la demande du CLSC, et les résultats ont démonté la présence de chrysotile et d’amphiboles dans l’isolant. De ce fait, une analyse de la qualité de l’air de la polyvalente a été demandée à son tour par la Commission scolaire au CLSC. L’équipe de santé au travail de la Direction de la santé publique Gaspésie—îles-de-la-Madeleine (DSP) s’est chargé de cette mission. Les résultats d’échantillonnage ont démontré la présence d’amiante dont l’amosite et de chrysotile dans l’isolant. Ce dernier était projeté sous forme d’un flocage à la grandeur des plafonds, et cela sur la plupart des plafonds de l’école. Le matériau est à l’air libre et endommagé dans certains secteurs. Des échantillons de poussière, ainsi que de l’air ambiant ont aussi été prélevés. Encore là, l’amosite et la chrysotile étaient présentes dans la poussière.
Dans l’air ambiant, les concentrations d’amiante variaient de 0,15 fibre optique par centimètre cube fo/cc à 0,26 fo/cc [-] pour les échantillons prélevés le jour 1
Étant donné que certaines études ont publié la présence de l’amiante dans l’air en fibre électrique par cube carré il y eu aussi six échantillons qui ont été soumis à une analyse électronique à transmission. Les résultats ont donnés des concentrations de fibres d’amosite variant de 0,002 à 0.035 fibres électroniques par centimètre cube (fé/cc) pour les échantillons prélevés le jour. À cette période en 1997, au Québec il n’existait aucune norme d’exposition environnementale. Par contre en Ontario la norme dans l’air ambiant est de 0,04 fibre électronique par millilitre (fé/mL). On se demande, alors, si ces doses mesurées sont dangereuses pour les occupants de l’école. Le rapport donne à titre de comparaison, qu’il est estimé qu’un travailleur devrait être exposé pendant 500 ans aux doses trouvées à la polyvalente avant de développer l’amiantose. En ce qui a trait au cancer, il existe un risque qui est non négligeable mais difficilement quantifiable de façon précise. Puisqu’il n’existe pas d’études sur le sujet à cette époque, une estimation de ce risque a été faite à partir de modèles mathématiques extrapolant les résultats obtenus chez les travailleurs fortement exposés. En transposant les données obtenues, selon Goldberg et Camus, au résultat le plus élevé obtenu à la polyvalente des îles soit 0,035 fé/mL : les risques de développer un cancer lié à l’amiante est de l’ordre de 7 par 10,000 personnes exposées pour les travailleurs (0,035 fé/mL, 20 ans, 240 jours/an, 8h/j) et de 2 par 10,000 personnes exposées pour les étudiants (0,035 fé/mL, 5 ans, 180 jours/an, 6h/j).1 Donc, ces résultats ont confirmé qu’il y avait dans l’air de l’École polyvalente des fibres d’amiante, en particulier de l’amosite un cancérigène reconnu, et que le revêtement du plafond s’effritait. Ces résultats ont été considérés comme préoccupants par le département de la santé publique (DSP) puisqu’il s’agissait d’un édifice public et de surcroît d’une école. De plus, la présence d’amiante y était forte. C’est pourquoi le DSP avait demandé à la Commission scolaire de prendre les mesures nécessaires afin d’abaisser la concentration de fibres d’amiante dans l’air et d’enrayer la détérioration du revêtement du plafond. On remarque qu’on 1997, le DSP était confronté à l’absence de critères d’intervention clairement définis, concernant la concentration d’amiante dans l’air dans les endroits publics. Le DSP avait recommandé que les autorités étaient en devoir de définir les risques à la santé reliés à l’exposition environnementale aux fibres d’amiante selon divers scénarios d’exposition afin de mieux orienter les interventions de santé publique dans les endroits publics. Amiante dans les écoles

Actions entreprises par le ministère de l’Éducation du Québec (MEQ) et le ministère de la Santé et des Services Sociaux (MSSS)

1998 Premier rapport sur la présence de la fibre d’amiante dans un établissement scolaire

Le rapport de 1997, cité plus haut, était un élément déclencheur d’une suite d’études et de projets pilotes menés par I’IRSST2 et L’INSPQ3, 4. En effet en mars 1998, le ministère de l’Éducation du Québec (MEQ) et le ministère de la Santé et des Services Sociaux (MSSS) avaient initié, une démarche préventive dans les écoles afin d’évaluer la présence d’amiante.
Un critère de gestion de 0, 01 fé1 /mL a été défini par le MSSS pour identifier des sources possibles d’émission de fibres dans l’air des édifices publics.2
L’objectif de l’étude était de prélever un nombre significatif d’échantillons dans des locaux des bâtiments scolaires dont les matériaux floqués étaient très dégradés et d’évaluer les concentrations de fibres d’amiante dans l’air afin de documenter la capacité de ces matériaux à générer des fibres dans l’air.2
La concentration moyenne mesurée a été de 0,0031 fé/mL (77 échantillons prélevés dans 17 écoles), ce qui est inférieure au critère de gestion retenu par le MSSS de 0,01 fé/mL. Les gymnases, particulièrement ceux avec un plafond bas, où se déroulaient des activités avec lancer de ballon, ont enregistrés les concentrations de fibres d’amiante les plus élevées : jusqu’à huit fois le critère de gestion. Cependant, dans les conditions normales d’occupation, des niveaux de fibres d’amiante dans l’air inférieurs au critère de gestion sont présents dans les écoles. Ceci n’est plus vrai dans les lieux où des activités favorisaient les contacts avec les matériaux. Donc, le rapport conclue que la présence d’amiante, même dégradés, ne donneraient pas lieu à des niveaux de fibres dans l’air supérieurs au critère de gestion, à moins de contacts physiques avec le matériau.2 2 www.irsst.qc.ca Dans une même suite d’idées, ces données ont été confirmées par un projet pilote mené par l’INSPQ3 dans des locaux scolaires présentant des matériaux contenant de l’amiante en mauvais état. D’après les résultats publiés en avril 20003, on confirme que dans des conditions normales, les concentrations de fibres d’amiante dans les édifices scolaires sont de l’ordre des teneurs retrouvées dans l’air ambiant extérieur. De plus, il a été estimé qu’au « pire scénario » : une exposition de six années entre l’âge de 5 et 11 ans survenant dans une école fortement contaminée (0,005 f/ml d’un mélange de fibres d’amphiboles et de chrysotile) engendrait un risque de mourir d’un cancer du poumon ou d’un mésothéliome d’environ 30 cas par million de personnes exposées.3 3 L’amiante dans les édifices publics, 15 avril 2000 Présence d'amiante

2003 Publication des recommandations suite aux rapport

En 2003, l’INSPQ avait publié un résumé et recommandations des rapports : Fibres de l’amiante dans l’air intérieur et extérieur & Épidémiologie des maladies reliées à l’exposition des amiantes au Québec. Voici une citation des conclusions principales:
En mars 1998, une démarche préventive concernant la présence d’amiante dans les écoles primaires et secondaires du Québec a été entreprise. Cette opération comprenait trois étapes : l’identification des bâtiments scolaires où il y avait une présence d’amiante, l’évaluation qualitative de l’état de conservation des flocages d’amiante et les correctifs à effectuer. Quelques 508/3300 bâtiments appartenant à 55/72 commissions scolaires ont été identifiés comme « endroit où il y a un flocage d’amiante » parmi les 72 commissions scolaires existantes (possédant quelque 3300 bâtiments servant à l’enseignement). En excluant la cinquantaine de bâtiments dont les locaux floqués à l’amiante n’étaient pas fréquentés par les élèves, on constatait qu’environ 12 % de l’ensemble des bâtiments scolaires du Québec avaient un flocage d’amiante. Les locaux visités avaient été classés selon une grille d’évaluation avec trois cotes : cotes 1 et 2 (dont les matériaux ne sont pas détériorés ou commencent à se dégrader et nécessitent des mesures de surveillance périodique et d’entretien préventif) et cote 3 (dont les matériaux sont dégradés et nécessitent des mesures correctives dans les meilleurs délais, selon un échéancier établi par les commissions scolaires). Parmi les 508 bâtiments, 125 avaient des locaux cotés 1, 13 des locaux cotés 2 et 292 des locaux cotés 3. Jusqu’à présent (année 2000), 60 % de ces travaux ont été réalisés.4
4 www.inspq.qc.ca

Évolution de l’évaluation de la situation de la présence d’amiante dans les établissements scolaires et instituts publiques du Québec

2008 à 2012 Couverture médiatique sur la situation de la présence d’amiante

Suite à ces rapports publiés la presse écrites et les médias se sont intéressés à la situation des établissements scolaires (bâtiments non salubres, qualité de l’air discutable voir même dangereuse). Leur indignation venait du fait que les études publiées par des organismes gouvernementaux gardent secret les noms des établissements en décrépitudes, ainsi que ceux ayant obtenus des résultats de cote 2 ou 3. Articles et reportages publiés ou mis en onde entre 2008 et 2012 sur le sujet : Cette dénonciation médiatique a donné lieu, en automne 2012, à un rapport du vérificateur général sur la qualité de l’air dans des écoles primaires présentes dans 4 commissions scolaires. De plus, une carte et une liste d’établissements publics touchés par la présence d’amiante ont été mises à la disposition du public : Un processus de désamiantage et de restauration a pris place dans les écoles. Étant donné que les commissions scolaires font face à une diminution importante de leur budget, ces travaux avancent doucement. En effet, on remarque que le processus avait débuté en 2004 (voir le lien 18) dans les écoles et il continue encore en 2016 si on se fit aux articles suivants :

Industrie de l’amiante au Québec: l’histoire

L’histoire de l’amiante s’échelonne sur 3 siècles

L’amiante, aussi appelé ‘’or blanc’’ fut découvert au Québec à la fin du 19ème siècle. La première mine a été inaugurée en 1879 au nom de la mine Murphy à Thedford-Mines. Ensuite une autre mine a été découverte en Asbestos et elle est devenue opérable en 1881. Au 20ème siècle, l’amiante est devenue une industrie prospère et générait des gains considérables pour le Québec. Dans les années 30, la Grande-Bretagne fut le premier pays à adopter une règlementation sur l’empoussièrement des usines de l’amiante après qu’un premier diagnostique de cancer relié à l’amiante a été documenté. La Grande-Bretagne classe, alors, l’amiantose parmi les maladies professionnelles indemnisables. Dans les années 40, les États-Unis lui empiètent le pas, ils édictent une réglementation sur l’empoussièrement des usines en 1949. Ceci a créé du remous au Québec, et du 13 février au 23 juin 1949, une importante grève générale illégale de l’amiante éclatait aux seins des travailleurs des mines Asbestos et Thetford-Mines. Ils réclamaient de meilleurs salaires, une participation à la gestion des entreprises et une protection contre la poussière d’amiante sur les lieux de travail. Fin juin, début juillet 1949, la grève prenait fin et s’est soldée par une maigre augmentation de salaire, sans adoption de mesures afin de protéger les travailleurs des poussières de l’amiante comme est le cas aux États-Unis et en Grande Bretagne.

industrie de l'amianteC’est seulement en 1975, que l’industrie adoptera des règles pour une manipulation sécuritaire de l’amiante au Québec. Suite à la grève des employés de Thetford-Mines affiliés à la CSN survenue à la même année.

En 1978, l’amiante est déclaré produit cancérigène par une résolution de la communauté européenne. Pendant ce temps au Québec, la Société nationale de l’amiante du gouvernement du Québec, voit le jour. Elle a pour mission de participer à l’exploitation et la transformation de l’amiante au Québec, ainsi que de trouver de nouveaux débouchés commerciaux.

Au début des années 90, le Québec devient le seul producteur d’amiante au Canada puisque la Colombie-Britannique et Terre-Neuve & Labrador ont fermé leurs mines. Le 26 décembre 1996, la France devient le huitième pays à interdire l’utilisation de l’amiante sur son territoire. En 1999, Royaume-Uni lui empiète le pas et l’Union européenne annonce qu’à compter de 2005, l’utilisation de l’amiante sera interdite sur l’ensemble de son territoire.amiante au quebec

Le 21ème siècle débute avec beaucoup de controverses au Québec au sujet de la production et de l’exportation de l’amiante. Pendant que des pays interdisent ce minerai sur leur territoire, le Québec continue à le défendre. En effet, Le 22 juin 2011, le Canada impose son veto afin que l’amiante ne soit pas incluse dans la liste des produits dangereux énumérés à l’Annexe III de la convention de Rotterdam de l’Organisation des Nations Unies. Au Canada, la ventes de la chrysolite se chiffrent à 90 M $/année.

Le 16 février 2012, le Centre international de recherche sur le cancer, un organisme de l’Organisation mondiale de la Santé, conclut que l’amiante est cancérigène sous toutes ses formes. Cinquante huit pays incluant les pays membres de l’Union européenne, ainsi que les États-Unis ont banni ou restreint l’utilisation de l’amiante sur leurs territoires.

C’est seulement en septembre 2012, que le gouvernement canadien annonce qu’il ne s’opposera plus à l’inclusion de l’amiante dans la liste des produits dangereux à l’annexe III de la convention de Rotterdam comme il l’a fait à 3 reprises antérieurement. Donc jusqu’à ce jour le Québec et par conséquent le Canada n’ont pas interdit l’utilisation de l’amiante sur leur territoire. Ils considèrent que ce produit n’est pas dangereux s’il est produit et manipulé de façon sécuritaire.

Pour en savoir plus sur les travaux de désamiantages, contactez-nous!

Isolation du grenier : diminution des coûts de chauffage

Faites diminuer votre facture d’électricité en faisant faire une isolation du grenier

Effectuer une bonne isolation du grenier n’est pas quelque chose à négliger! Nous vivons dans une partie du globe ou il peut faire très froid durant de longue périodes et la perte de chaleur au grenier est souvent la cause d’une augmentation de la facture d’électricité. En effet, le toit, qui de toute évidence recouvre entièrement une demeure, est l’endroit par excellence pour la perte de chaleur, car celle-ci étant plus légère que l’air froid, cherchera à monter et du même coup s’évacuer par le toit. Il est donc logique de procéder à des travaux afin d’effectuer une isolation de bonne qualité et éviter de payer trop cher la prochaine facture d’électricité. Nous utilisons un procédé de laine soufflée qui consiste à projeter un épais coussin de cellulose dans l’entre toits. En choisissant cette option, vous bénéficierez des avantages suivants :
  • Une diminution des coûts de chauffage durant la saison hivernale
  • Une diminution des coûts de climatisation durant la saison estivale
  • Une augmentation du confort en permanence de votre demeure
  • Une plus grande économie de votre consommation énergétique
De plus, vous éliminerez certains problèmes que vous avez pu rencontrer au courant des dernières années tels que :
  • La formation de glaçons sur vos gouttières
  • La condensation dans votre maison : fenêtres embuées ou givrées
  • Une facture d’électricité trop élevée
Notre cellulose de laine soufflée est 100 % naturelle : fabriquée avec des produits recyclés, elle est écologique, hautement résistante et agit comme agent anti vermines. Il s’agit de la solution parfaite pour l’isolation du grenier de votre demeure. Faites faire l’installation par un professionnel expérimenté et profitez du confort d’une maison chaude en hiver et fraîche en été. Vous avez des questions? N’hésitez pas à nous contacter, il fera plaisir de vous répondre dans les plus brefs délais.

Premiers soins: Quoi faire suite à une exposition à l’amiante?

Vous êtes en plein travaux de rénovation, chez vous et vous êtes entré en contact avec des poussières d’amiante : quels sont les premiers soins que vous devez suivre?

Généralement, lorsque vous entreprenez des travaux de rénovations, si vous êtes au courant de la présence de l’amiante dans vos mûr faits de plâtre sur lattes ou dans votre entre toit fait vermiculite : vous ne devez en aucun cas entreprendre ces travaux vous-même. En effet, vous vous mettez vous, votre famille et éventuellement vos voisins à risque de contracter des fibres d’amiantes potentiellement cancérigènes. En cas d’inadvertance, vous vous êtes retrouvé en contact avec ces poussières : le mal est fait il n’existe pas des mesures de soins particulières. Voici les premiers soins à suivre en fonction du type de contact :
  • Inhalation
  • Ingestion
  • Contact avec la peau
  • Contact avec les yeux
Vous avez inhalé de l’amiante : Vous venez de respirer des particules d’amiante, elles se retrouvent dans vos voix respiratoires. Il n’existe pas d’action particulière à entreprendre. Cependant, vous devez quitter le lieu contaminé de poussières d’amiante le plus vite que possible afin de limiter la quantité inhalée. Sortez immédiatement de la pièce et allez dehors afin de respirer de l’air frais. Vous aviez la bouche ouverte lorsque des particules d’amiante se sont répandues et vous en avez avalées une certaine quantité : Quitter les lieux contaminés, ensuite, rincez vous la bouche avec de l’eau. Si vous ne vous sentez pas bien, appelez sans plus tarder un centre antipoison ou un médecin. Les poussières de l’amiante se sont répandues sur votre peau : Quittez les lieux contaminés, ensuite, lavez immédiatement à l’eau tiède, la région exposée. Vous devez utiliser un savon non abrasif et nettoyer votre peau en douceur, sans frotter, pendant 5 minutes. Gardez la zone touchée sous l’eau tout en la nettoyant. Étant donné que vos habits sont sûrement contaminés, il est préférable de les enlever doucement et de les mettre dans des sacs plastiques fermés hermétiquement. Si encore une partie de votre corps se retrouve contaminée refaites le processus de nettoyage. Des particules d’amiante se sont retrouvées dans vos yeux, vous yeux vous piquent : quittez les lieux infectés, rincez vous les yeux immédiatement, à l’eau tiède, pendant 5 minutes. Il faut garder vos paupières ouvertes. La meilleure façon de faire ce rinçage est de placer vos mains en forme de cuillère sous l’eau. De ce fait, vos mains deviennent une sorte de mini bain. Garder vos paupières ouvertes le plus long temps que possible dans ce mini bain. Si l’irritation ou la douleur persiste, consultez un médecin. Gardez toujours en tête que suite à une exposition à l’amiante ou de préoccupations sur le sujet, il est conseillé de consulter un médecin afin d’obtenir des conseils médicaux. En effet, étant donné les risques graves, à long terme, pour la santé un suivi médical est nécessaire. Important : une fois que les premiers soins ont été complétés, vous devez absolument :
  • Quitter, définitivement votre maison car elle est contaminée de poussière d’amiante : la gravité des maladies conséquente à l’amiante dépendent de la quantité respirée ou ingérée. En quittant ces lieux vous limitez la quantité de poussières d’amiante se retrouvant dans vos poumons et ailleurs dans vos organes.
  • Arrêter d’entreprendre vous-même les travaux de rénovation.
  • Faire appel à un professionnel spécialiste en démantèlement d’amiante, afin qu’il puisse procéder avec le désamiantage de votre demeure. Puisque la poussière de l’amiante a été répandue dans la maison une décontamination d’amiante est nécessaire afin que votre maison redevienne habitable.
Pour plus d’information, voici un guide rédigé au Collège Ahuntsic

Maladies de l’amiante

Différente maladies de l’amiante, bénignes et graves

L’exposition à des poussières d’amiante comporte, dans la majorité des cas, un risque élevé pour la santé de développer une des maladies de l’amiante. Ces poussières sont des fibres tellement microscopiques qu’elles réussissent à traverser toutes les barrières de défense du système respiratoire pour aller se loger dans les alvéoles des poumons, causant le développement de deux types de maladies:

Maladies bénignes

qui ne sont pas mortelles comme:
  • Les plaques pleurales, calcifiées ou non, sont la forme la plus commune des lésions pleuropulmonaires liées à l’amiante. Elles sont asymptomatiques et ne causent aucune altération de la fonction respiratoire. Elles ne sont pas le point de départ d’un éventuel mésothéliome et représentent simplement un stigmate de l’exposition. Elles se développent lentement, avec une latence de 15 à 30 ans. L’importance de l’exposition (quantité de fibres inhalées) ne peut être appréciée en fonction de la survenue ou de l’étendue des plaques puisque celles-ci sont parfois présentes après de faibles expositions.
  • L’épaississement pleural viscéral est une fibrose de la plèvre viscérale et/ou une synéchie (un accolement de 2 tissus ou 2 parties d’un organe séparés en temps normal) des deux plèvres, secondaires, à une réaction inflammatoire intrapleurale. L’épaississement pleural viscéral peut être étendu et provoquer une insuffisance ventilatoire restrictive, des douleurs et une dyspnée.
  • L’épanchement pleural bénin est l’anomalie la plus fréquemment observée les des 20 premières années qui suivent l’exposition initiale aux fibres d’amiante. Elle se caractérise par la présence d’un liquide dans la cavité pleurale. C’est la seule pathologie de l’amiante pouvant survenir dans les 10 premières années d’exposition ; son délai d’apparition peut varier de 1 à 50 ans.

Maladies graves

qui rendent malades et qui peuvent causer la mort comme:
  • L’amiantose est une maladie incurable, caractérisée par une fibrose pulmonaire conséquente à une accumulation des fibres d’amiante dans les alvéoles des poumons. Ces fibres causent une inflammation du tissu pulmonaire, induisant l’apparition de tissus cicatriciels. Par conséquent, le tissu pulmonaire s’épaissit et devient moins élastique et plus fibreux. De ce fait, la capacité pulmonaire est diminuée et des difficultés respiratoires sont observées comme : la dyspnée/essoufflement au repos et à l’effort accompagnée d’une toux chronique. L’évolution de cette maladie est lente, elle peut-être détectée après 15 à 20 ans d’exposition à des fibres d’amiante. Le traitement médical prescrit consiste à contrôler certains de ses symptômes.
  • Le cancer du poumon: Le risque de développer un cancer du poumon est plus élevé chez les personnes exposées à long terme à des fibres d’amiante. Ce risque augmente de façon encore plus importante si la personne touchée fume. Le cancer du poumon évolue lentement. En effet, 30 ans peuvent s’échelonner entre la première inhalation des fibres d’amiante et l’apparition du cancer. Voici les symptômes observés chez une personne atteinte de cette maladie : une toux chronique, un enrouement chronique (altération, changement dans la voix), crachats/expectorations avec la présence du sang et essoufflement chronique.
  • Le mésothéliome est un cancer, rare et très malin, qui atteint soit l’enveloppe du poumon (plèvre : tissu entre les poumons et les côtes) ou l’enveloppe de l’abdomen (péritoine : membrane qui entoure les organes dans l’abdomen). Le deuxième type est plus propice que le premier. Le temps de latence de ce cancer est long. En effet, une durée 15 et 50 ans peut s’échelonner entre le premier contact et la manifestation du cancer. En moyenne, elle est de 35 à 40 ans. Une fois que le mésothéliome est apparu, il entraine la mort de la personne atteinte au bout de 4 à 24 mois.
Si vous avez le moindre doute sur la présence d’amiante dans votre demeure, il est important de procéder à une vérification dans le but d’effectuer des travaux de décontamination d’amiante aussitôt que possible afin de vous assurer une sécurité et une paix d’esprit de ne pas contracter l’une des maladies de l’amiante.

Décontamination d’amiante : Où en retrouve-t-on au Québec?

L’amiante se retrouve dans plusieurs matériaux de constructions.

Il est possible retrouver de l’amiante dans des matériaux et produits de constructions ayant servi à l’installation et l’isolation thermique de tous les types de bâtiments, qu’ils soient industriels, commerciaux, publics ou résidentiels. Pour éviter des problèmes de santé majeurs, vous devrez faire appel à un expert en décontamination d’amiante. Un guide rédigé par la CNESST (Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail) présente quelques exemples de matériaux pouvant contenir de l’amiante. À titre informatif, voici une liste non exhaustive de matériaux pouvant contenir de l’amiante:
  • calorifuge
  • flocage
  • adhésifs
  • bardeaux de toiture
  • calfeutrage
  • panneaux de plafond suspendu
  • cloisons de panneaux électriques
  • conduits électriques
  • composés à joints (pour panneaux de gypse)
  • feuilles de revêtement de sol en vinyle
  • isolant (chaudières, conduits de chauffage, ventilation et climatisation…)
  • panneaux de revêtement et tuyaux en fibrociment, patins de frein d’ascenseur, plâtre et autre finis décoratifs (stuc, crépi) et portes coupe-feu
Les matériaux tels que le bois, la pierre naturelle, le marbre, le grès, le verre, le plastique et les métaux ne sont pas sujet à contenir de l’amiante.

Trouble de santé causés par l’amiante

L’inhalation de fibre d’amiante est à l’origine de plusieurs maladies ainsi que la cause de plusieurs décès. Les victimes de cette pathologie sont principalement des ‘’travailleurs de l’amiante’’ mais aussi des personnes exposées à leurs insu dans leurs environnements de tous les jours. Encore présent dans plusieurs bâtiments et constructions, il est de notre devoir de vous informer des risques reliés à l’amiante.
  • Amiantose: Fibrose pulmonaire interstitielle entraînant une insuffisance respiratoire chronique due à l’inhalation prolongée de poussière d’amiante.
  • Cancers broncho-pulmonaires: Cancer du poumon ou plutôt tumeur maligne du poumon due à l’exposition prolongée à l’amiante, le développement de la maladie dépasse généralement 20 ans. Aucune particularité clinique ou radiologique ne peut les différencier des cancers broncho-pulmonaires d’autre origine.
  • Le mésothéliome: Ou plus communément appelé cancer de la plèvre est spécifiquement relié à l’amiante et le pronostic est rapidement fatal. Lorsqu’il est découvert, la durée de survie est en moyenne un an, il peut apparaître de 20 à 50 ans après l’inhalation des fibres.
  • Cancers digestifs: Selon des études épidémiologiques, une augmentation significative des cancers digestifs en particulier colorectaux mettrais en cause l’exposition à l’amiante.
Plusieurs autres formes de cancer et de trouble de santé sont reliées à l’exposition à l’amiante.

Comment les travaux de décontamination d’amiante sont effectués?

Dû au fait que l’amiante peut se retrouver dans une grande variété de matériaux de la cave au grenier, il est plus qu’important de faire vérifier votre construction pour votre sécurité. Tous les bâtiments construits avant 1985 sont fortement susceptible de contenir de l’amiante. Le travail de décontamination d’amiante doit être effectué par une entreprise certifiée et détentrice d’une assurance professionnelle. Voici en 5 étapes le travail de désamiantage :
  • Dépoussièrage: Il s’agit de dépoussiérer les surfaces de l’endroit où les travaux seront effectué qui pourrait être exposée à l’amiante pendant le désamiantage.
  • Confinement: Suite au dépoussiérage, la zone à traiter doit être entièrement étanche afin d’éviter toute fuite des fibres d’amiantes à l’extérieur de celle-ci.
  • Enlèvement de l’amiante: Une fois le confinement effectué, les travaux afin d’enlever l’amiante peuvent être effectué.
  • Contrôle multiples: Une fois les travaux effectués, divers contrôles sont effectués afin de vérifié que l’amiante soit éliminé à 100%. Si un résultat positif est obtenu, la zone de désamiantage pourra être démontée.
  • Élimination des déchets: Les déchets doivent être disposés dans un centre de traitement spécialisé qui délivrera par la suite un certificat prouvant la bonne gestion des déchets dangereux.
Isolation FL est l’entreprise de choix pour vos travaux de décontamination d’amiante. Obtenez une soumission rapide et gratuite pour des travaux de hautes qualités.

Sauvez gros avec une isolation bien faite!

Au Québec, les coûts de chauffage représentent environ 60 % de la facture totale d’énergie. Le fichier Excel de deux pages ci-attaché présente les coûts annuels moyens pour un bungalow type moyen (un étage et sous-sol habité) totalisant 1825 pi2 en date de juillet 2009. Celui-ci consomme environ 26 500 KwH par année sans climatisation ou 28 000 KwH avec climatisation.